Malgré les légendes contemporaines, le recyclage existe depuis toujours. Plus précisément depuis l’âge de bronze, où déjà nos ancêtres se servaient des objets métalliques, qui étaient réutilisés à d’autres fins ou transformés dans de nouveaux objets, et non pas  depuis les mouvements environnementaux et écologiques débutés dans les années 70. Le recyclage serait donc, on peut parfois en douter, dans notre nature. C’est en fait avec l’industrialisation que les choses se compliquent, les déchets deviennent de plus en plus nombreux, de plus en plus variés et de plus en plus difficiles à recycler. Par ailleurs, le recyclage de tous ces déchets revient de plus en plus couteux aux industriels. 

Pour faire simple le recyclage est un procédé de traitement des déchets industriels et des déchets ménagers qui permet de réintroduire, dans le cycle de production d'un produit, des matériaux qui le composent. Cela permet de réduire les volumes de déchets, et donc leur pollution, et de préserver les ressources naturelles en réutilisant des matières premières déjà extraites.

 La situation évolue donc progressivement à partir des années 70. Les consommateurs se sensibilisent peu à peu au logo « recyclage ». Le recyclage se généralise dans la sphère industrielle et on s’organise pour favoriser son essor. Par exemple, en mettant en place Le ramassage des déchets ménagers par récupération sélective se développe afin de faciliter l’industrialisation du recyclage. A partir des années 2000, les gouvernements commencent à légiférer pour encadrer ces diverses activités. On observe cependant que le recyclage n’est pas au même niveau selon les pays, industrialisés et en les pays en développement, où le recyclage est moins organisé et formel. En 2007, la production, le stockage, le traitement et le recyclage des déchets est désormais encadré en Europe par une législation de plus en plus élaborée, notamment à travers des directives, comme la directive concernant l’incinération des déchets dangereux ou le stockage de déchets industriels spéciaux. 

 On distingue 3 types de recyclage : chimique, mécanique ou organique.

La technique « chimique » utilise une réaction chimique pour traiter les déchets, par exemple pour séparer certains composants.

La technique « mécanique » est la transformation des déchets à l’aide d’une machine, par exemple pour broyer.

La technique organique consiste, après compostage ou fermentation, à produire des engrais ou du carburant tel que le biogaz.

 On reconnaît 3 étapes dans la chaîne du recylage.

La première commence avec la collecte des déchets. Dans les pays développés , les ordures ménagères sont généralement incinérées ou enfouies en centres d’enfouissement pour déchets non dangereux. Les déchets collectés pour le recyclage ne sont pas destinés à l’enfouissement ni à l’incinération mais à la transformation. Le « tri-sélectif » est la forme la plus répandue pour les déchets à recycler, elle consiste à trier soi-même ses déchets dans des bacs ou sacs adaptés. À la suite de la collecte, les déchets, triés ou non, sont envoyés dans un centre de tri où différentes opérations mécanisées permettent de les trier de manière à optimiser les opérations de transformation. Un tri manuel, par des opérateurs devant un tapis roulant, complète souvent ces opérations automatiques.

La deuxième étape consiste en la transformation. Une fois triés, les déchets sont pris en charge par les usines de transformation. Ils sont intégrés dans la chaîne de transformation qui leur est spécifique. Ils entrent dans la chaîne sous forme de déchets et en sortent sous forme de matière prête à l’emploi. 

La dernière étape est celle de la commercialisation. Une fois transformées, les matières premières issues du recyclage sont utilisées pour la fabrication de produits neufs qui seront à leur tour proposés aux consommateurs. Ces objets là seront à leur tour soit recyclés, soit jetés.

 L’eau est aussi un produit recyclable et recyclé. Il est l’un des éléments essentiels à recycler puisque l'eau, source de vie, se fait de plus en plus rare, il est primordial de savoir la récupérer et la réutiliser. Dans les pays développés, elle est recyclée et une part de l’eau consommée est issue d’eaux usées, assainies et redistribuées. La gestion de ce recyclage des eaux usées nécessite des infrastructures et une exploitation toutes deux lourdes, généralement confiées à des entreprises spécialisées dans le traitement et la distribution d’eau ou au palier de gouvernement local.

 Les déchets toxiques, dangereux ou industriels sont quant à eux détruits ou recyclés de manière particulière propre à la composition et à la toxicité des matériaux.

 L’écobilan reste cependant mitigé concernant la pertinence du recyclage. Dans l’absolu, il est certes utile et participe d’une manière à la préservation de l’environnement. D’un autre côté, certains diront qu’il faut parfois beaucoup polluer pour recycle ou que le recyclage n’est pas assez rentable. Entre le transport des déchets jusqu’à leur base de traitement (rejets de CO2) , l’élimination de certaines particules (utilisation du chlore) , la logistique ou encore les rejets gazeux (métaux lourds, méthane, CO2), l’écobilan reste parfois difficile à évaluer.

Les essences végétales sont connues pour leurs vertus bienfaitrices dans plusieurs domaines. Elles proviennent des substances odorantes volatiles extraites de fleurs, de feuilles, de fruits ou encore de l’écorce de plantes à parfum, aromatiques ou médicinales.

L'essence végétale est obtenue par la distillation à la vapeur ou par distillation sèche, ou pour les agrumes par des procédés mécaniques. Son utilisation remonte à 2000 ans avant JC, et a été présente sur les 5 continents et de par toutes les civilisations pour leurs vertus spécifiques : cosmétiques, médicinales ou thérapeutiques.

Les textes akkadiens datant de plus de quatre mille ans nous apprennent qu'à Babylone, on brûlait du cyprès pour enrayer les épidémies. Les civilisations chinoises et indiennes employaient également les essences végétales pour les soins thérapeutiques et cosmétiques. Plus généralement la phytothérapie, l'utilisation de substances issues des plantes dans la médecine, est connue de toutes les civilisations. La naissance de l'aromathérapie ou  moderne ou thérapie par les aromes est due au chimiste René Maurice Gattefossé, dans les années 1920. 

Leurs nombreuses vertus biologiques et thérapeutiques  ont traversé le temps pour arriver jusqu’à nous aujourd’hui : vertus anti-inflammatoires, anti-infectieuses, anti-déprime, relaxantes…

Elles sont principalement vendues en pharmacie, en parapharmacie, des boutiques de bien-être ou bio où encore dans certaines grandes surfaces.

Bien que leurs effets bienfaiteurs soient reconnus, il faut rester bien prudent quant à l’utilisation des essences végétales. Ce ne sont pas des produits anodins et des mises en garde sur leur utilisation s’imposent. Il faut toujours bien respecter les consignes d’utilisation quand elles figurent sur l’emballage ou sur la notice jointe au flacon, ou encore demander au pharmacien des conseils d’utilisation. 

Il faut veiller à bien savoir comment utiliser les essences végétales pour en tirer le meilleur partie : par diffusion, par inhalation, par massage ou encore dans votre bain. Chaque essence végétale a ses spécificités, il est important de ne pas utiliser certaines dans votre bain ou d’en appliquer directement sur la peau car, en effet, la voie d’administration varie en fonction du bienfait recherché. Les essences végétales peuvent s'utiliser par voie interne et par voie externe. Leur mode de préparation varie en fonction de la voie d'administration.

 Leurs usages

Les essences végétales peuvent s’utiliser en diffusion pour profiter de leurs parfums, tout en humidifiant et en assainissant l’air. Ainsi, on peut les utiliser pour se débarrasser des mauvaises odeurs, chasser les insectes l’été ou parfumer l’atmosphère en introduisant quelques gouttes dans un diffuseur d’arômes qui vaporise l’essence végétale. On pourra utiliser des essences végétales de citronnelle, de cyprès, d’encens, de marjolaine, d’eucalyptus, de gingembre ou encore d’estragon. On évitera cependant certaines essence comme thym à thymol, de la sarriette, du girofle, de la cannelle et de l’origan compact, qui peuvent s’avérer irritantes pour les voies respiratoires.

On trouve également des essences végétales dans les produits cosmétiques.  Cette tendance a été ouverte par les fabricants de produits d’hygiène et de beauté, notamment bio, qui ont été séduits par leurs diverses propriétés, parfumantes , bien sûr, mais aussi conservatrices. On peut en retrouver par exemple dans les savons, shampoings, gel-douches, crèmes cosmétiques ou les crèmes hydratantes. Elles sont très diluées en raison de leur causticité.

On vante aussi les bienfaits des essences végétales pour favoriser la relaxation. On peut les utiliser par simple diffusion ou les appliquer localement, en massage doux ou en friction. En faisant attention bien sûr à utiliser uniquement les huiles prévus à cet effet, car certaines essences sont nocives pour la peau. Quelques gouttes dans le bain pour un moment de détente parfumé et relaxant. Pour le bain vous pouvez utiliser quelques gouttes d’huile essentielles de camomille, d’encens, de géranium bourbon, de mandarine rouge, de marjolaine, de cumin, de valériane ou encore de vanille pour leur vertus calmantes. Pour des massages doux on utilisera l’huile essentielle de camomille, d’orange douce, de cardamome, de verveine, de  rose, de mandarine rouge, de cèdre ou encore de mélisse.

Certaines essences végétales sont très bénéfiques pour leur action thérapeutique : antiseptique, bactéricide, antibactérienne ou encore antifongique. Pour une action antimicrobienne, on a recours à la diffusion pour, par exemple, chasser les germes infectieux de l'air ou encore à l'absorption par voie orale. Il faut cependant demander l’avis d’un spécialiste en thérapie des aromes pour un mode d’administration orale, qui saura vous conseiller sur la posologie et le mode d’administration.

Pour calmer une irritation ou une inflammation certaines essences végétales vous rendront un grand service. Utilisée sous forme de compresse en application locale pour calmer ou cicatriser des blessures superficielles. Quelques gouttes d’essences végétales de muscade, de verveine, de citron, d’eucalyptus, de lavande, de marjolaine, de mandarine rouge, de cannelle ou encore d’aneth ont des vertus antiseptiques. Vous retrouverez les vertus antalgiques dans l’essence de muscade, de myrrhe ou encore de poivre noir, et des vertus antifongiques dans l’essence végétale de niaouli ou d’origan.

 Précautions d'emploi

Le plus souvent, l'essence végétale doit être très fortement diluée dans un support et ne pas dépasser une concentration de 5 % et il ne faut jamais appliquer une essence végétale pure sur la peau en raison de leurs propriétés dermocaustiques.

Certaines essence végétale comme le camphre, le menthol et l'eucalyptol peuvent avoir des effets nocifs et toxique sur les enfants et leur utilisation est donc à proscrire pour eux. Certaines essences végétales peuvent être irritantes, voire contenir des allergènes et peuvent donc  être allergisantes pour certaines personnes.

 Il faut aussi éviter de s'exposer au soleil après application d'une essence végétale, car certaines (notamment celles des Citrus) sont photo-sensibilisantes (augmentation de la sensibilité aux U.V.), ou peuvent provoquer l'apparition de tâches sur la peau.

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